Depuis la version 4, les animations Flash peuvent être publiées sur le PC soit sous la forme d'un exécutable sous Windows, soit sous la forme d'un exécutable Macintosh.
Jusqu'à la version 8 de Flash, le fichier obtenu était un fichier au format
Binhex. ce fichier doit être traité avec précaution
si l'on veut lui conserver son caractère exécutable.
En particulier, il ne faut pas essayer d'ouvrir ce « conteneur », qui est dans
un format spécial destiné à conserver ensemble les deux
branches composant un fichier Macintosh.
Nos programmes MacDisk et MacImage (void ci-dessous) savent gérer les
fichiers BinHex et peuvent placer correctement les éléments dont
ils se composent sur le support Macintosh (disque physique réel avec
MacDisk, disque virtuel avec
MacImage).
Depuis la version 8 de Flash, l'exécutable Macintosh est produit sous la forme
d'un exécutable empaqueté (package bundle). Il s'agit d'une convention
Macintosh qui fait apparaître comme un fichier ce qui est en fait un dossier.
L'unité produite par le compilateur se présente d'ailleurs sur le PC avec une
icône de dossier avec l'extension *.app.
Il ne faut pas toucher à ce qui se trouve à l'intérieur et inclure la totalité
du dossier dans MacDisk ou MacImage.
Dans MacDisk, ouvrir un support Macintosh accessible en écriture et
déposer l'unité dans la fenêtre.
S'il s'agit d'un fichier Binhex, MacDisk détecte qu'il s'agit d'un tel
fichier BinHex et le décompose. Placez le support dans
un Macintosh et l'exécutable est disponible, à portée d'un clic de souris...
S'il s'agit d'un exécutable empaqueté, MacDisk n'a rien de spécial a faire, sinon
copier les fichiers et les dossiers de cette arborescence.
Lorsque le support est ouvert sur le Macintosh, le dossier apparaît comme un
fichier avec l'icône Flash bien connue.
De la même manière, MacImage détecte automatiquement qu'il
s'agit d'un fichier BinHex et le décompose selon les règles de
l'art quand vous le déposez dans la fenêtre du projet.
Vous pouvez observer que, dans la liste, ce fichier apparaît avec une certaine
longueur dans la branche de données et dans la branche de ressources.
Dans le cas d'un exécutable empaqueté, MacImage ne fait rien de spécial.
À noter qu'il ne sert à rien de placer ces deux types de projecteurs Flash dans
la vue ISO. On se placera donc en vue HFS pour l'inclusion de ce fichier.
D'un autre côté, si votre projecteur utilise des fichiers *.swf, ces fichiers
sont partagés entre l'exécutable Windows et l'exécutable Mac, et doivent donc
être inclus dans les deux vues.
Après gravure, vous obtenez ainsi un CD-ROM à partir duquel l'application
peut être lancée par un double clic de la souris.
Dans le mode Partition, le comportement de MacImage est le même que celui de
MacDisk, sinon que le volume Macintosh de destination est virtuel, puisqu'il est
géré dans un fichier sur le disque dur du PC.
Après gravure, vous obtenez un CD-ROM à partir duquel l'application peut
être lancée par un double clic de la souris.
J'ai trouvé une autre page très intéressante (en anglais) sur les projecteurs Flash utilisés sur Mac et PC, regroupée par Radina Matic à partir des messages échangés sur les forums de l'ancien site www.actionscripts.org.
L'une des restrictions clairement énoncées dans la documentation de Flash est
que les fichiers de données (swf) ne doivent pas être stockés ailleurs que dans
le dossier du programme de projection. Il semble que cette restriction ne soit
pas appliquée trop strictement sur le PC, contrairement au Mac. On nous a en
effet rapporté qu'une présentation tournait correctement sur un PC avec des
fichiers disséminés tout au long d'une arborescence de dossiers, mais que ce
même programme de projection ne montrait que la première couche en arrivant sur
le Mac.
Ne l'oubliez pas !